Autour de la floreAu gré du vent, des saisons, il y aura ici des fleurs, des plantes, cultivées ou dites « sauvages », des arbres … L’image en sera le seul guide, mais je ferai plus de place au naturel qu’au cultivé ! Les sauvageonnes introOn va donc commencer par quelques fleurs de plantes qui poussent toutes seules et que j’aime par la simplicité de leur charme. Nous devons être attentifs à la préservation de chaque espèce parce que l’avenir n’est pas rose. Leur disparition s’accélère et les prévisions pour les années à venir ne sont pas très optimistes. Déstabiliser notre écosystème, c’est préparer notre disparition. Allez, profitons de celles-ci :
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La digitale pourpre. Enfant, je prenais le calice de la fleur entre les doigts pour le faire éclater avec un bruit sec. Les canadiens font de même avec le silène enflé qu’ils nomment pétard. Le liseron se nomme aussi : Belle de jour, lys des champs, liseron des haies, calystégie des haies, chemise de notre dame, robe de vierge, chemise de bon dieu, gloire du matin, clochette de la vierge, liset ... Ses graines bourrées dans un oreiller avaient la réputation de chasser les cauchemars. Peut-être est-ce là la trace d'une méthode de lutte contre l'espèce qui, avant l'époque des désherbants était considérée comme une mauvaise herbe difficile à éliminer. Le myosotis : parmi les noms communs on trouve grémillet, scorpione, herbe d'amour, oreille-de-souris. Ce dernier nom est d'ailleurs le sens du mot myosotis en grec, origine étymologique du nom. Mais le myosotis est surtout surnommé par des phrases poétiques amoureuses : aimez-moi, souvenez-vous-de-moi, plus je vous vois, plus je vous aime, pensez à moi et le plus utilisé : ne m'oubliez pas. Selon une légende, un chevalier et sa dame se promenaient le long d'une rivière. Il se pencha pour lui cueillir une fleur, mais perdit l'équilibre à cause de son armure et tomba à l'eau. Alors qu'il se noyait, il lança la fleur vers sa dame en criant « Ne m'oubliez pas ! »
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