Et si nous faisions comme la goutte d’eau, descendre du ciel pour nous poser au cœur du monde des fleurs ?

Rien de plus beau, de plus éclatant qu’une fleur épanouie, aguichante à souhait pour attirer l’abeille (ou un autre insecte), indispensable pour l’aider à concevoir la graine. C’est pour cela aussi et surtout, qu’il faut préserver les abeilles des agressions chimiques agricoles.

Le cœur d’une fleur, c’est souvent une farandole où madame le pistil (eh oui, c’est à la mode maintenant !) se fait courtiser par plusieurs amants, les étamines qui dansent autour d’elle, recherchant un regard, presqu’un baiser …

Chut … je vous laisse les regarder !

Recherche abeille ? (Rose trémière)
Recherche abeille ? (Rose trémière)
Attends ondes numériques (Rose trémière)
Attends ondes numériques (Rose trémière)
Carmin d’étoile (Rose trémière)
Carmin d’étoile (Rose trémière)
Courtisane (Azalée)
Courtisane (Azalée)
Simplement royal (Iris)
Simplement royal (Iris)
Saveur safran (crocus)
Saveur safran (crocus)
Froissée sans effroi (Ciste)
Froissée sans effroi (Ciste)
Ile bleue (Hortensia)
Ile bleue (Hortensia)
Orange et citron (Clivia)
Orange et citron (Clivia)
Téléphonez-moi (Onagre)
Téléphonez-moi (Onagre)

Voici une petite anecdote concernant la fleur d’Iris, autrefois sacrée chez les égyptiens, et qui est à l’origine de la « fleur de lys », l’emblème des rois de France (non, pas celui d’aujourd’hui, les vrais, ceux d’avant !) :

Ce nom provient des Francs qui choisirent l’Iris jaune (faux-acore) comme symbole. Cette magnifique fleur poussait en abondance sur les bords de la rivière Lys, qui prend sa source à Lisbourg, en Flandre, région d’origine des Francs.

Le crocus fait partie de la même famille (les Iridacées).

(1)

 

Je reprends cette galerie, ce 30 mars 2010, période des premières floraisons de printemps. Ce mot rime avec chatons et … les chatons, ce sont les saules, les noisetiers, les bouleaux.

Voici quelques photos, tout droit sorties de mon parc.

(0)
Le chaton de saule sort de son bourgeon,
Le chaton de saule sort de son bourgeon,
puis relève fièrement la tête …
puis relève fièrement la tête …
… à la recherche de lumière.
… à la recherche de lumière.
Lors, il commence à s’épanouir,
Lors, il commence à s’épanouir,
à s’ouvrir, se déployer,
à s’ouvrir, se déployer,
pour prendre toutes ses aises.
pour prendre toutes ses aises.
Boire la lumière, s’en pénétrer …
Boire la lumière, s’en pénétrer …
… et resplendir au firmament,
… et resplendir au firmament,
sortir de son cocon et devenir fruit.
sortir de son cocon et devenir fruit.
Voici ceux de son cousin, le pleureur …
Voici ceux de son cousin, le pleureur …
… en quête également de lumière.
… en quête également de lumière.
Tandis que le noisetier montre fièrement …
Tandis que le noisetier montre fièrement …
… les siens et leurs délicates femelles rouges.
… les siens et leurs délicates femelles rouges.
Enfin, c’est « au bouleau » !
Enfin, c’est « au bouleau » !
L’araignée en profitera, plus tard, pour tisser sa
L’araignée en profitera, plus tard, pour tisser sa

Quelques infos sur ces trois arbres :

Le saule, du latin "salix", d'origine indo-européenne ; l'ancien nom français, "saus", a donné Saulx, Sauzon, saussaie.

L’osier blanc (ou saule des vanniers), le saule blanc (ainsi nommé parce que le dessous des feuilles est blanc), et le saule marsault, sont d’origine européenne ;

Le saule pleureur, cher à Alfred de Musset, est originaire de Chine. Il a été introduit en Europe en 1692. Le nom latin du saule pleureur, Babylonica, lui a été donné par Linné d'après la légende selon laquelle il aurait abrité les pleurs des Juifs captifs à Babylone.

Les chatons sont mâles (chatons jaunes) ou femelles (chatons verts). Ces dernières portent des nectaires, dont la sécrétion attire les insectes.

Le saule utilise, à la fois, l’attrait  d'un "anémophile" (pollinisation grâce au vent), et celui d’un entomophile (pollinisation par les insectes). Sa fleur, minuscule se compose de 2 à 3 étamines. Les chatons femelles libèrent les graines cotonneuses en juin-juillet.

Le noisetier commun est aussi appelé coudrier. Corylus de Corolus, nom latin du «noisetier» qui dériverait du grec Korus «casque» en référence à la forme de ses cupules membraneuses et frangées qui entourent la noisette.

Le bouleau vient de  boulel (jadis un boulel, des bouleaux), lui-même venant de l'ancien français boul. Boul vient du latin betula d'origine probablement celtique (betu : breton bezo, gallois bedw).

(0)
Fleurs en coeur